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Poomse (formes)
"La forme est là pour que l'on s'exprime et non là pour nous enfermer !"
Les Poomse font partie intégrante de l'art martial et permettent entre autre l'acquisition des techniques de bases et supérieures. On compte 8 Taegeuk poomse pour les keup (ceintures de couleurs) et 9 poomse supérieurs pour les dan (ceintures noires) avec chacun un nom spécifique : koryo, kumgang, taebaeck pyongwon, sipjin, jitae, chongwon, hansu et ilyeo.
- Descriptif des 8 Taegeuk poomse et des 9 poomse supérieurs (source kukkiwon) :
1 jang, 2 jang, 3 jang, 4 jang, 5 jang, 6 jang, 7 jang, 8 jang
koryo, keumgang, taebaek, pyongwon, sipjin, jitae, chonkwon, hansu, ilyeo - Les critères d'exécution d'un poomse : critère exécution poomse.
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L'ensemble est aussi visible sur la partie poomse du site du Kukkiwon : une photo pour chaque technique avec le nom coréen. (pour plus de détails réservez gratuitement le "Kukkiwon textbook" - 790 pages - dans la médiathèque du club).
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1ère vidéo : Taegeuk poomse pour les enfants
2ème vidéo : Kukkiwon : Taegeuk et poomse supérieur pour tous
Précisions
"Poom" signifie "forme, mouvement" et "Se", "identité, style". Les poomse, en plus d'être des références techniques, exprime aussi l'esprit de la Corée.Ils comportent relativement peu de gestuelles par rapport à toutes celles contenues en Taekwondo, car le poomse est un noyau de travail, il contient des principes techniques. Par exemple une remarque est qu'il existe très peu de coups de pied dans les poomse : ap chagi, yop chagi, dollyo chagi, pyojok chagi, tuyo chagi et dubal dangseong chagi. Ceci s'explique quand on sait que les poomse restent un noyau, les coups de pieds s'y trouvant sont les trois coups de pieds de base (ap, yop, dollyo) desquels dérivent tous les autres, ainsi que l'introduction des techniques sautées (tuyo) sautées en enchaînement (dubal dangseong) et sur cible (pyojok).
Au-delà du nombre de techniques présentes, le poomse contient aussi de très nombreux « pièges » où le pratiquant débutant tombera, et qui ont pour but de travailler sa proprioception, sa psychomotricité et sa latéralisation. La pratique du poomse, qui nécessite un travail assidu et éprouvant, forge une perception du soi. Cette perception alliée aux enchainements des gestuelles, peut être à la fois source d'expression artistique et symbolique et application pragmatique de techniques de combat guérrier, exprimant les principes d'attaques et de défenses.
Par le passé, le poomse avait pour principal but de transmettre des techniques de combat et les secrets de chaque école de façon codifiée et cachée. Aujourd'hui les Taegeuk poomse ainsi que les poomse supérieurs du Kukkiwon (tous codifiés en 1972) ont plutôt une portée philosophique. Ainsi chaque poomse véhicule une valeur ou un état d'esprit. Le Il jang est symbolisé par le ciel, signe du débutant, le Yi jang est symbolisé par le lac, qui apprend le calme, le Sam jang est symbolisé par le feu, qui apprend l'amitié, le Sa jang est symbolisé par le tonnerre, qui apprend le courage, etc. Le poomse est donc aussi un travail de perfectionnement du caractère visant à mettre en avant des qualités (bienveillance, courtoisie, sagesse...) et à affiner le mental, la nature humaine et les émotions. Il s'agit donc, par la pratique du Taekwondo, de se re-connaitre, de réfléchir sur soi et de faire l'expérience de ce qu'est réellement sa propre vie.
Par contre, ceux qui veulent comprendre les applications secrètes des (anciens) poomse et les techniques originelles de combat, doivent apprendre à regarder au delà de la forme et à décoder le message contenu dans la forme elle même. Notre site kyusho44.com est dédié à ce travail de retour aux sources martiales.
